Carnet de Bord n°1 – Un départ compliqué

Salut à tous ! Voici notre premier article depuis le Gros départ…

Petit rappel : Alban et Louis sont en Inde depuis fin septembre, ils parcourent l’Asie à vélo jusqu’aux Philippines pour aller à la rencontre de l’asso Enfants du Mékong. Tant qu’ils n’y sont pas arrivés, chaque sweat ou tee-shirt La Grosse Bécasse acheté permet d’offrir 6 repas à un enfant d’Asie du sud-est.

enfants du mekong

Un problème de visa pour Louis et un dérailleur cassé pour Alban

Qui dit voyage dit imprévu ! Le proverbe ne s’est pas fait attendre longtemps, car Louis a dû rejoindre Alban 2 jours plus tard à cause d’un visa délivré en retard. Alban, lui, a eu la joie de casser son dérailleur de vélo 1 jour après son arrivée à New Delhi. Face à cette malchance de débutants, nous ne pouvions plus en douter : nous allions passer un super voyage ! Hé oui, car nous en sommes persuadés : rien de pire ne pourra nous arriver en si peu de temps. Heureusement, ces deux incidents de bienvenue n’ont pas influé sur notre date de départ de New Delhi initialement prévue : le 28. Plus de peur que de mal !

C’est depuis ce départ que nous voyageons à vélo à travers l’Inde pour rejoindre les Philippines. Nous rencontrons beaucoup de personnes, toutes plus accueillantes les unes que les autres. Dernier accueil en date, notre logeur à enfants du mekongtenté de marier sa sœur à l’un de nous deux (on ne dira pas qui). Hé oui, car ce qu’on ne vous avait pas dit, c’est que notre défi quotidien au-delà des kilomètres à parcourir (entre 80 et 115km parcourus par jour pour le moment), est de trouver un logement pour le soir. Chaque matin, nous ignorons où nous allons dormir la nuit suivante, et cette vie au jour le jour devient plaisante (sûrement parce que l’accueil des indiens est sans pareil et que nous pouvons compter sur eux).

Les questions qu’on nous pose à chaque fois sur la route:

– quelle est votre monnaie en France ?

– qu’est ce qui vous motive à voyager ici ?

– vous faites tout le voyage à vélo ?

– quel est votre pays ?

– avez vous une petite amie ?

Nous avons par exemple eu l’occaz’ de dormir dans un temple sik. (Les siks, pour faire simple, est une branche dérivée de la rtemple sikeligion hindou, et les hommes ont de grandes barbes et de très longs cheveux qu’ils enroulent dans leurs turbans). On ne vous raconte pas le bazar que ça a créé lorsque nous nous sommes pointés : on a dû changer 3 fois de lieux pour dormir, car dès qu’ils nous installaient, ils estimaient ensuite qu’on méritait mieux. On a donc commencé par terre pour finir dans une vraie chambre avec salle de bain (du luxe pour nous). Nous avons aussi dormi dans des écoles, chez des indiens dans les villages ou encore dans un commissariat de police. Pour ce dernier logement, nous étions un peu impressionnés en arrivant devant tous ces policiers, armés et sérieux en apparence, pour demander leur accueil.enfants du mekong Ils n’ont pas attendu 5 minutes avant de se ruer sur nous pour nous demander des selfies, des photos pour passer dans le journal (Hé oui nous sommes passés dans le journal indien national, attention ça rigole pas : 1 milliard de personnes qui potentiellement checkent nos têtes : done). Bref, ils nous ont vite mis en confiance et nous leur avons pour le moment décernés la palme des meilleurs hôtes.

Actuellement, nous avons dépassé les 1000 kilomètres et un peu plus de la moitié du trajet en Inde.

compteur
Grosse photo du compteur à l’appui car on n’en est pas peu fier !

Nous sommes rendus à notre étape clé de la partie indienne du voyage : la fameuse ville de Varanasi, le berceau de l’hindouisme. Nous savons que chaque kilomètre parcouru permet à des enfants d’Asie du sud-est de manger, et ça nous booste d’autant plus ? ! Nous avons hâte de les rencontrer !

Merci de votre intérêt pour ce projet solidaire (car si vous avez lu jusqu’ici, c’est que ça vous intéresse héhé) et encore merci pour votre soutien !

Grosse bise, on pense à vous ! ?